La secte du rien
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La secte du rien
"...faut rigoler, c'est tout ce qu'il nous reste les copains..."
Dernière édition par Solasido le Dim 9 Oct - 12:41, édité 1 fois
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
Tourbillon
Rôle, parole, parabole juste
Dans quel but est-il nécessaire, donc juste, souhaitable et salutaire
d'alimenter des confusions indéniables entre antisémisme et anti-sionisme ?
Ecouter son âme
Ouvrir son coeur
Le reste ne vaut pas une obole
Quel dommage !
le sionisme naît
s'il naît passionné
Or l'enfer est-il gelé ?
Le paradis est-il cramé ?
Joie et bonheur
Ni gourou, ni secte, ni vampirisme,
Ni obliger les gens à penser comme soi
Sourire ensemble
Identifier l'agresseur et ses doux leurres
Supporter l'horreur de la situation du réel à chaque instant
Pas de liberté sans fidélité
Pas de fidélité sans liberté
Pas de confusion sans confusionnisme
Confus, les pauvres diables meurent de faim
depuis que l'humain ne sait plus
ni comment, ni pourquoi, se fabriquer
une belle et grande âme bien grasse.
Tao, Yin, Yang, Zen
Passionné, pas si "on" naît, pas si "on" est ....
Bien à chacun et à tous
Zénitude et gratitude
Attitude sans inquiétude
Marchands d'âges
Otages - Potages - Papotages
Merci beaucoup
Anonyme a écrit:
Penses-tu vraiment que Soral et Dieudonné développent la parole juste et qu'ils ont leur place sur un forum bouddhiste?Solasido a écrit:l'humour demeure l'art de transformer une chose négative en éclat de rire
Ce qui n'empêche pas l'humour de pouvoir être raciste, antisémite et xénophobe.
Tourbillon
Rôle, parole, parabole juste
Dans quel but est-il nécessaire, donc juste, souhaitable et salutaire
d'alimenter des confusions indéniables entre antisémisme et anti-sionisme ?
Ecouter son âme
Ouvrir son coeur
Le reste ne vaut pas une obole
Quel dommage !
Quelle est la question ?
Etre où ne pas naître
Décide, démens
Quel enfer me ment !
Etre où ne pas naître
Décide, démens
Quel enfer me ment !
le sionisme naît
s'il naît passionné
Or l'enfer est-il gelé ?
Le paradis est-il cramé ?
Joie et bonheur
Ni gourou, ni secte, ni vampirisme,
Ni obliger les gens à penser comme soi
Sourire ensemble
Identifier l'agresseur et ses doux leurres
Supporter l'horreur de la situation du réel à chaque instant
Pas de liberté sans fidélité
Pas de fidélité sans liberté
Pas de confusion sans confusionnisme
Confus, les pauvres diables meurent de faim
depuis que l'humain ne sait plus
ni comment, ni pourquoi, se fabriquer
une belle et grande âme bien grasse.
Tao, Yin, Yang, Zen
Passionné, pas si "on" naît, pas si "on" est ....
Bien à chacun et à tous
Zénitude et gratitude
Attitude sans inquiétude
Marchands d'âges
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Merci beaucoup
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
La Secte du Rien
Faut rigoler, c'est tout ce qu'il nous reste
Rien, rien, rien du tout
-Bonjour Monsieur Brad, j’ai entendu dire que vous êtes Grand Maître, est-ce vrai ?
-Oui
-C’est bien maître zen que vous êtes ?
-Oui
-Et vous dites que vous ne connaissez rien au Zen, est-ce possible ?
-Oui
-Excusez-moi, mais je comprends pas vraiment….avez-vous reçu votre diplôme dans une pochette surprise ?
-Non
-Avez-vous vraiment mérité votre shiho ?
-J’en sais rien…c’est mon maitre qui me l’ a attribué sans que je m’y attende.
-Et que vous appris votre maitre ?
-Rien
-Et comment s’est déroulée votre épreuve ?
-Il m’a posé un Koan, et j’ ai pas répondu, alors il m’a fait un sourire., et je me suis mis à pleurer.
-C’était quoi le Koan ?
-J’en sais rien, il parlait en Japonais, et je ne comprends pas cette langue.
-Ah oui je vois, on m’ a dit que la transmission se passait de coeur à coeur, c’est ça ?
-J’en sais rien, mon coeur n’a pas d’oreilles.
-J’ai entendu dire que vous faisiez des conférences, est-ce vrai ?
-Oui
-Et pourquoi faites-vous ça ?
-Parce que je n’ai rien à dire.
-Ah ben voilà, on m’ avait dit que les Grands maîtres restaient silencieux, et vous pendant vos conférences vous restez silencieux ?
-Non, je parle beaucoup, comprenez que je suis encore jeune, et que je n’ai pas encore appris à me taire.
-Si je comprends bien, quand les maitres sont jeunes ils disent qu’il n’ y a rien à dire, et quand ils sont vieux ils ne le disent plus, c’est ça ?
-Oui, c’est ça, mais je ne sais pas encore pourquoi ils se taisent….mais je vois que peu à peu j’en dis de moins en moins, et qu’il y a de plus en plus de disciples qui me courent derrière.
-Ben ça alors ! je vois pas ce qui les motive, vous pensez à quelque chose ?
-Il est possible qu’ils ne croient pas du tout en ce que je dis… peut-être croient-ils que je sais tout, alors que je ne sais rien et je ne cesse de leur dire.
-Ah je vois, il doivent penser que vous êtes vraiment humble…ça les change de tous ces politiciens qui clament leur apparence…
-Oui c’est ça, mais le problème c’est que moi je ne mens pas, et ils croient que je mens comme les politiciens.
-Comment ça ?…je vous ai vu habillé en Lapin, vous étiez sincère ?
-Oui, je suis sincère, je suis vraiment un lapin qui cherche à s’enfuir.
-Ah je vois, vous courez de partout pour faire valoir votre incompétence, et vous ne trouvez pas d’issue ?
-Oui c’est ça…il ne me reste plus qu’une seule alternative.
-Laquelle ?
-Ben, faire comme mon maître.
-Et qu’a-t-il fait ?
-Il a trouvé un pigeon, que vous avez devant vous.
-C’est vous le pigeon ?
-Oui, et je me déguise en Lapin pour pas qu’on le sache.
-Et pourquoi ne voulez vous pas qu’on le sache ?
-C’est une ruse de chasseur, c’est pour attraper un pigeon.
-Et c’est si difficile que ça d’attraper un pigeon ?…il doit y en avoir plein qui voudraient prendre votre place.
-Oui yen a plein qui prétendent pouvoir assumer ma charge, mais ce sont tous des menteurs, ils me disent tous qu’ils savent plein de choses.
-Ah je vois, vous êtes vraiment soucieux de transmettre le rien à dire, à vraiment quelqu’un comme vous qui ne trahira pas le message originel.
-Oui, c’est ça, vous avez tout compris.
-Ben mince alors, j’aurais préféré vraiment comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre….je vois que je suis encore loin de pouvoir me débarrasser de ma compréhension.
-Oui, vous avez encore beaucoup de chemin à faire.
-Ah merci Grand Maître pour cet entretien, et merci de m’ avoir indiqué la Voie.
La Secte du Rien
Faut rigoler, c'est tout ce qu'il nous reste
Rien, rien, rien du tout
-Bonjour Monsieur Brad, j’ai entendu dire que vous êtes Grand Maître, est-ce vrai ?
-Oui
-C’est bien maître zen que vous êtes ?
-Oui
-Et vous dites que vous ne connaissez rien au Zen, est-ce possible ?
-Oui
-Excusez-moi, mais je comprends pas vraiment….avez-vous reçu votre diplôme dans une pochette surprise ?
-Non
-Avez-vous vraiment mérité votre shiho ?
-J’en sais rien…c’est mon maitre qui me l’ a attribué sans que je m’y attende.
-Et que vous appris votre maitre ?
-Rien
-Et comment s’est déroulée votre épreuve ?
-Il m’a posé un Koan, et j’ ai pas répondu, alors il m’a fait un sourire., et je me suis mis à pleurer.
-C’était quoi le Koan ?
-J’en sais rien, il parlait en Japonais, et je ne comprends pas cette langue.
-Ah oui je vois, on m’ a dit que la transmission se passait de coeur à coeur, c’est ça ?
-J’en sais rien, mon coeur n’a pas d’oreilles.
-J’ai entendu dire que vous faisiez des conférences, est-ce vrai ?
-Oui
-Et pourquoi faites-vous ça ?
-Parce que je n’ai rien à dire.
-Ah ben voilà, on m’ avait dit que les Grands maîtres restaient silencieux, et vous pendant vos conférences vous restez silencieux ?
-Non, je parle beaucoup, comprenez que je suis encore jeune, et que je n’ai pas encore appris à me taire.
-Si je comprends bien, quand les maitres sont jeunes ils disent qu’il n’ y a rien à dire, et quand ils sont vieux ils ne le disent plus, c’est ça ?
-Oui, c’est ça, mais je ne sais pas encore pourquoi ils se taisent….mais je vois que peu à peu j’en dis de moins en moins, et qu’il y a de plus en plus de disciples qui me courent derrière.
-Ben ça alors ! je vois pas ce qui les motive, vous pensez à quelque chose ?
-Il est possible qu’ils ne croient pas du tout en ce que je dis… peut-être croient-ils que je sais tout, alors que je ne sais rien et je ne cesse de leur dire.
-Ah je vois, il doivent penser que vous êtes vraiment humble…ça les change de tous ces politiciens qui clament leur apparence…
-Oui c’est ça, mais le problème c’est que moi je ne mens pas, et ils croient que je mens comme les politiciens.
-Comment ça ?…je vous ai vu habillé en Lapin, vous étiez sincère ?
-Oui, je suis sincère, je suis vraiment un lapin qui cherche à s’enfuir.
-Ah je vois, vous courez de partout pour faire valoir votre incompétence, et vous ne trouvez pas d’issue ?
-Oui c’est ça…il ne me reste plus qu’une seule alternative.
-Laquelle ?
-Ben, faire comme mon maître.
-Et qu’a-t-il fait ?
-Il a trouvé un pigeon, que vous avez devant vous.
-C’est vous le pigeon ?
-Oui, et je me déguise en Lapin pour pas qu’on le sache.
-Et pourquoi ne voulez vous pas qu’on le sache ?
-C’est une ruse de chasseur, c’est pour attraper un pigeon.
-Et c’est si difficile que ça d’attraper un pigeon ?…il doit y en avoir plein qui voudraient prendre votre place.
-Oui yen a plein qui prétendent pouvoir assumer ma charge, mais ce sont tous des menteurs, ils me disent tous qu’ils savent plein de choses.
-Ah je vois, vous êtes vraiment soucieux de transmettre le rien à dire, à vraiment quelqu’un comme vous qui ne trahira pas le message originel.
-Oui, c’est ça, vous avez tout compris.
-Ben mince alors, j’aurais préféré vraiment comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre….je vois que je suis encore loin de pouvoir me débarrasser de ma compréhension.
-Oui, vous avez encore beaucoup de chemin à faire.
-Ah merci Grand Maître pour cet entretien, et merci de m’ avoir indiqué la Voie.
Zénitude gratitude plénitude
Attitude positive sans inquiétude
Bien à chacun et à tous
Souriante journée
Merci beaucoup
Attitude positive sans inquiétude
Bien à chacun et à tous
Souriante journée
Merci beaucoup
Dernière édition par Solasido le Dim 20 Nov - 20:32, édité 1 fois
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
Vous voyez cette plume ?
Eh bien, c'est une plume...d'ange.
Mais rassurez vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je ?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grandes ailes de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit :
" C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens toi : la foi est plus belle que Dieu. "
Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille :
" Mon amour, mon amour, regarde cette plume...C'est une plume d'ange! Oui ! un ange était là... Il vient de me la donner...Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse... Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde ! "
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit:
" Fous moi la paix... Je voudrais dormir...Et cesse de fumer ton satané Népal ! "
Elle me tourne le dos et merde !
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidai mon sac biblique, mon oreiller céleste :
" Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroyante et funeste. À dégager ! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent ! "
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition.
Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais !
Je me retrouvai dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire ? Que faire ?
" Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange."
Il me croit !
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent. Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux !
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui ci ? La petite dame ?
Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes ! Adressons-nous aux enfants ! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants...Oui, mais lequel ?
Je marchais toujours, je marchais encore. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre. Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Cenis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses. Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés. Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée. Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle reprend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée de sa tête, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
À quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.
Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder. Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale ?
Alors, qu'est-ce que je fais ? Je me tue ? Je l'avale, ma plume ? Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste ?
Et puis un jeudi, je me suis dit : je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée... Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau
" Suivez nous ".
Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats ?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r :
" Asseyez vous. Il me semble déjà vous avoir aperçu quelque part, vous.
Alors comme ça, on suit les petites filles ?
Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé !
Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça... me dit il, je m'y connais, c'est de l'oie je suis du Périgord
Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis je !
Calmez vous ! Calmez vous ! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'enquête, à défaut de preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment, hein ? gentiment. "
On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine. C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban. Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus, le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.
Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, il sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume, crac ! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi !
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
" Quel magnifique spécimen de plume d'ange vous avez là, mon ami.
Alors vous me croyez ? vous le savez !
Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angelus Maliciosus.
Mais alors ! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
Vous n'êtes pas un homme ?
Nullement, je suis un noyer.
Vous vous êtes noyé ?
Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre. "
Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi !
Vous voyez cette plume ?
Eh bien, c'est une plume...d'ange.
Mais rassurez vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je ?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grandes ailes de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit :
" C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens toi : la foi est plus belle que Dieu. "
Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille :
" Mon amour, mon amour, regarde cette plume...C'est une plume d'ange! Oui ! un ange était là... Il vient de me la donner...Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse... Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde ! "
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit:
" Fous moi la paix... Je voudrais dormir...Et cesse de fumer ton satané Népal ! "
Elle me tourne le dos et merde !
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidai mon sac biblique, mon oreiller céleste :
" Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroyante et funeste. À dégager ! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent ! "
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition.
Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais !
Je me retrouvai dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire ? Que faire ?
" Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange."
Il me croit !
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent. Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux !
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui ci ? La petite dame ?
Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes ! Adressons-nous aux enfants ! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants...Oui, mais lequel ?
Je marchais toujours, je marchais encore. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre. Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Cenis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses. Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés. Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée. Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle reprend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée de sa tête, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
À quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.
Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder. Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale ?
Alors, qu'est-ce que je fais ? Je me tue ? Je l'avale, ma plume ? Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste ?
Et puis un jeudi, je me suis dit : je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée... Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau
" Suivez nous ".
Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats ?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r :
" Asseyez vous. Il me semble déjà vous avoir aperçu quelque part, vous.
Alors comme ça, on suit les petites filles ?
Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé !
Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça... me dit il, je m'y connais, c'est de l'oie je suis du Périgord
Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis je !
Calmez vous ! Calmez vous ! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'enquête, à défaut de preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment, hein ? gentiment. "
On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine. C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban. Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus, le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.
Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, il sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume, crac ! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi !
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
" Quel magnifique spécimen de plume d'ange vous avez là, mon ami.
Alors vous me croyez ? vous le savez !
Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angelus Maliciosus.
Mais alors ! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
Vous n'êtes pas un homme ?
Nullement, je suis un noyer.
Vous vous êtes noyé ?
Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre. "
Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi !
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
Les Racines du ciel
Émission du 31 mai 2015 par Frédéric Lenoir et Leili Anvar sur France Culture.
Catherine Despeux, professeur honoraire de l’Institut National des Langues et Civilisations (INALCO), est sinologue,
spécialisée dans l’histoire de la pensée et des religions chinoises. Elle a étudié plus particulièrement les représentations
du corps dans le taoïsme et la médecine chinoise traditionnelle, l’histoire des femmes dans le taoïsme et les grands textes
du bouddhisme Chan (Zen).
Citons quelques unes de ses publications : (traduction des) Soûtra de l’éveil parfait et Traité de la naissance de la foi dans le Grand Véhicule, Paris, Fayard, 2005 ;
Lao-tseu. Le guide de l’insondable, Paris, Entrelacs. 2010.
Pratiques des femmes taoïstes.
Méditation et alchimie intérieure, Paris, les Deux Océans, 2013. (Traduction de)
La Passe sans Porte de Wumen Huikai, Paris, Seuil, 2014.
"La passe sans porte: Les énigmes des grands maîtres zen" Seuil (Points sagesse)
Les Racines du ciel
Émission du 31 mai 2015 par Frédéric Lenoir et Leili Anvar sur France Culture.
Catherine Despeux, professeur honoraire de l’Institut National des Langues et Civilisations (INALCO), est sinologue,
spécialisée dans l’histoire de la pensée et des religions chinoises. Elle a étudié plus particulièrement les représentations
du corps dans le taoïsme et la médecine chinoise traditionnelle, l’histoire des femmes dans le taoïsme et les grands textes
du bouddhisme Chan (Zen).
Citons quelques unes de ses publications : (traduction des) Soûtra de l’éveil parfait et Traité de la naissance de la foi dans le Grand Véhicule, Paris, Fayard, 2005 ;
Lao-tseu. Le guide de l’insondable, Paris, Entrelacs. 2010.
Pratiques des femmes taoïstes.
Méditation et alchimie intérieure, Paris, les Deux Océans, 2013. (Traduction de)
La Passe sans Porte de Wumen Huikai, Paris, Seuil, 2014.
"La passe sans porte: Les énigmes des grands maîtres zen" Seuil (Points sagesse)
Re: La secte du rien
Merci
Justement je reçois ceci, http://www.esoblogs.net/14792/le-nouveau-nihilisme/ .
Je n'irai pas par quatre chemins, il se prend pour un héros de la morale ou autre puis s'adonne à son activité dispensatrice de plaisir intense: pérorer. Mais bon des oiseaux le font aussi, çà leur fait beaucoup de bien.
Justement je reçois ceci, http://www.esoblogs.net/14792/le-nouveau-nihilisme/ .
Je n'irai pas par quatre chemins, il se prend pour un héros de la morale ou autre puis s'adonne à son activité dispensatrice de plaisir intense: pérorer. Mais bon des oiseaux le font aussi, çà leur fait beaucoup de bien.
Invité- Invité
Re: La secte du rien
D'autre part Etienne Klein apporte des observations sur les particules en formation, entre le flux et sa sédimentation, onde et particule, séquences dépendant de la vitesse, comme une photo peut être floutée par la vitesse.
Un,
produit deux, qui produisent trois, et tous les êtres.
Yin et yang varient constamment.
Tous les champs vibrent.
Merci, belle vie à toi
Invité- Invité
Re: La secte du rien
Une très belle vidéo
Dernière édition par Nanefer le Lun 17 Oct - 15:40, édité 1 fois (Raison : ré écoute)
Invité- Invité
Indice cernable
Bonjour nanefer et à tous
Cercle vicieux : Sur les paupières d'une puce deux armées d'animacules
se livrent une guerre sans merci pour savoir laquelle
des deux gouvernera l'autre, l'univers et les dieux.
A.) Sagesse
B.) Ethique
C.) Méditation
A.) Respect
B.) Courtoisie
C.) Harmonie
A.) L'Un ====> pas d'axe de symétrie avec l'Autre, un axe de symétrie avec le Même
B.) L'Autre ==> pas d'axe de symétrie avec l'Un, un axe de symétrie avec le Même
C.) Le Même => un axe de symétrie avec l'Un et l'Autre
Zénitude - Gratitue - Plénitude
Attitude positive sans inquiétude
Bien à toi, à chacun et à tous
Souriante journée
Merci beaucoup
Nanefer a écrit:Le monde est notre reflet
Les deux poisons de l'esprit sont l'avidité et la répulsion,
processus largement influencés par les parasites liés à la civilisation du grain sec stocké.
[..] C'est une allusion au "parasitisme" du microbiote intestinal humain par Candida Albicans, spécifique du néolithique.
Entre autres articles: http://sionneau.com/medecine-chinoise/articles/depression-mentale-et-candida-albicans
Cercle vicieux : Sur les paupières d'une puce deux armées d'animacules
se livrent une guerre sans merci pour savoir laquelle
des deux gouvernera l'autre, l'univers et les dieux.
Données à entendre de la partition des écrits
Pour chaque mot, il y a quatre nobles vérités
Pour chaque mot, il y a quatre nobles vérités
A.) Sagesse
B.) Ethique
C.) Méditation
- Spoiler:
- Parler est un besoin - Ecouter est un art - Goethe
Système ternaire comme carte mentale de la Secte du Rien
Avec - Sans - Pour - Contre
Avec - Sans - Pour - Contre
A.) Respect
B.) Courtoisie
C.) Harmonie
- Spoiler:
- Outil d'investigation spirituelle de l'univers du Bouddhisme tchan
A.) L'Un ====> pas d'axe de symétrie avec l'Autre, un axe de symétrie avec le Même
B.) L'Autre ==> pas d'axe de symétrie avec l'Un, un axe de symétrie avec le Même
C.) Le Même => un axe de symétrie avec l'Un et l'Autre
- Spoiler:
- La vibration Do# concerne les hexagrammes [62/63/64] en relation avec la pensée, le discernement juste
Zénitude - Gratitue - Plénitude
Attitude positive sans inquiétude
Bien à toi, à chacun et à tous
Souriante journée
Merci beaucoup
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
Remarques préliminaires
Bienveillantes recommandations
Décidément, la Secte du Rien indique et démontre
(où et quand), (lequel et combien), (pourquoi et comment)
le média est le message et tant que le message est le média.
Quel enfer me ment
Un enseignement qui n'accueille pas, ni ne raffine les conversations de salon,
le langage de bon, la confusion des langues, les abus de langage,
les préjugés, les croyances, les convictions, les chimères, les superstitions,
le bénéfice du doute o le manque de confiance se referme sur lui même.
Remarques préliminaires
- Spoiler:
Bienveillantes recommandations
Décidément, la Secte du Rien indique et démontre
(où et quand), (lequel et combien), (pourquoi et comment)
le média est le message et tant que le message est le média.
- Spoiler:
Quel enfer me ment
Un enseignement qui n'accueille pas, ni ne raffine les conversations de salon,
le langage de bon, la confusion des langues, les abus de langage,
les préjugés, les croyances, les convictions, les chimères, les superstitions,
le bénéfice du doute o le manque de confiance se referme sur lui même.
Bien à chacun et à tous
Merci beaucoup
Merci beaucoup
Re: La secte du rien
Bonjour à tous
La vérité s'oppose à l'erreur, à l'ignorance, au mensonge.
Ultimement rien ne s'oppose à la vacuité.
Mais la vacuité n'est pas le néant ni le rien.
Ce n'est ni l'être ni le non-être.
A.) Décide, démens,
B.) Quel enfer me ment
C.) Rien revient à la secte du rien
1.) ==> Do =====> Rien est vérité
2.) ==> Choc - Représentation =====> Rien est erreur
3.) ==> Si =====> Rien est ignorance
4.) ==> La =====> Rien est mensonge
5.) ==> Sol =====> Rien est ultime
6.) ==> Fa =====> Rien est vacuité
7.) ==> Choc - Perception =====> Rien est néant
8.) ==> Mi =====> Rien est l'être
9.) ==> Ré =====> Rien est le non-être
0.) ==> Ut =====> Rien s'oppose à rien
Rien ne s'oppose à rien
La vérité s'oppose à l'erreur, à l'ignorance, au mensonge.
Ultimement rien ne s'oppose à la vacuité.
Mais la vacuité n'est pas le néant ni le rien.
Ce n'est ni l'être ni le non-être.
A.) Décide, démens,
B.) Quel enfer me ment
C.) Rien revient à la secte du rien
1.) ==> Do =====> Rien est vérité
2.) ==> Choc - Représentation =====> Rien est erreur
3.) ==> Si =====> Rien est ignorance
4.) ==> La =====> Rien est mensonge
5.) ==> Sol =====> Rien est ultime
6.) ==> Fa =====> Rien est vacuité
7.) ==> Choc - Perception =====> Rien est néant
8.) ==> Mi =====> Rien est l'être
9.) ==> Ré =====> Rien est le non-être
0.) ==> Ut =====> Rien s'oppose à rien
Bien à toi , à chacun et à tous
Merci beaucoup
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